Je crois des choses
qui n'ont pas
de contours

Au fil des résidences, Je crois des choses qui n’ont pas de contours prend forme.

C’est un spectacle transversal et pluridisciplinaire, ancré dans le texte qui le porte.

 

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ÉTAPES DE CRÉATION EN COURS DE DIFFUSION

Je crois
des choses
qui n'ont pas
de contours

Textes, vidéos, musique, danseuses et circassienne au tissu aérien, avec Manon Briaumont, Barbara Goguier et Pascale Goubert. 

55 min

Je
crois
des
choses

Plusieurs formules sont possible:

  1. Oeuvre sonore à écouter, à télécharger ou spatialisée dans un lieu de diffusion
  2. Textes déclamés au micro avec la musique enregistrée ou en live 
  3. Avec ou sans éléments visuels (exposition de dessins et de peintures)

50 minutes

Cette oeuvre est en lien avec le livre « Le Mystique Victor Hugo » 

"Le Mystique Victor Hugo" aux éditions L'Harmattan

Naissance
de
Sadaka
Diwali

Vidéo performance avec Barbara Goguier.

Vidéo disponible avec mot de passe.

32 minutes

EN IMAGES

EN BREF

Transversal et pluridisciplinaire, « Je crois des choses… » mêle les arts du cirque et la danse, mettant en scène des corps dans un espace où danse aérienne et au sol, vidéo, musique et poésie sont associés.

« Être ici et maintenant, saisir les mouvements du monde, les laisser entrer en soi, les laisser prendre place en soi pour les vivre pleinement. (…) Cœur, oreilles, yeux et bras ouverts, Barbara Goguier tente de capter ce qui fait la vie jusqu’à la mort, et propose une expérience d’immersion centrée sur le ressenti. »

D’après des textes extraits de deux carnets des Séances des tables, résultat des séances spirites menées par Victor Hugo et son entourage lors de son exil à Jersey de 1853 à 1855.

Mise en scène de Barbara Goguier.

L'INTENTION

Plusieurs entrées

Comment pourrions-nous dire le monde, dire la vie qui débute, passe et s’éteint, autrement qu’en donnant à voir des mouvements?

En exposant sur scène des artistes aux mouvances propres – circassienne, comédienne, danseuse… – Barbara Goguier crée une œuvre unique, et tente ainsi de dire le monde dans ce qu’il a d’intrinsèquement pluriel. En associant les pratiques, elle met en lumière ce que le monde porte: des êtres et des choses, différents, qui composent ensemble, et créent une œuvre unifiée. Une vie. Un monde. L’artiste convoque ainsi les arts pour donner du relief, pour accepter la complexité et finir par en voir la richesse.

À travers la poésie de Victor Hugo, Barbara Goguier nous offre une représentation humaine et propose des voies de libération. Je crois des choses qui n’ont pas de contours invite à ouvrir le champ, dans une œuvre en mouvance, considérant la vie comme une somme de reliances. Barbara Goguier invite les funambules que nous sommes à danser dans la vie, à s’ouvrir en grand pour capter les sons, les images, les gestes, les silences, les mots, les mouvements pour oser devenir soi pleinement. 

Cœur, oreilles, yeux et bras ouverts, Barbara Goguier tente de capter ce qui fait la vie jusqu’à la mort, et propose une expérience d’immersion centrée sur le ressenti. 

Être ici et maintenant, saisir les mouvements du monde, les laisser entrer en soi, les laisser prendre place en soi pour les vivre pleinement. À travers cette intention, elle cherche à libérer chacun de ses prisons. Barbara Goguier propose à son auditoire d’embarquer pour la vie, de s’y perdre, d’oser frayer avec le sombre pour trouver la lumière. Laissez-vous envahir par la vie, par ses bosses et ses creux qui la font toute entière. Et dedans, pleinement dedans, trouvez votre place.

À l’heure où la complexité semble phagocyter le monde et paralyser les êtres. En ces temps chahutés où le discernement semble parfois si complexe, où les êtres s’égarent et errent, cherchent leur place, pleine, juste et entière. À ce moment de notre humanité, tous seuls et reliés, Barbara Goguier propose à travers Je crois des choses qui n’ont pas de contours, des chemins. Une toile tissée pour concilier et réconcilier.

Au-delà de l’art, son œuvre invite à la réflexion philosophique, politique et sociologique sur la place de chacun, le déploiement et l’épanouissement personnel, l’acceptation de la mort et avant elle, de la vie. Elle célèbre les lumières pour transcender les peurs. Crée des connexions pour qu’une forme apparaisse, forte et unique. Elle invite chacun face à l’œuvre, par ses propres mouvements et avec tous ses sens, à créer sa forme, et faire de sa vie, une œuvre unique, pleine et ouverte à la fois.

Aurélie Jeanin (La Petite Maison à Plumes).

Je crois des choses qui n'ont pas de contours

DE ET AVEC

En
scène

Tissu aérien : Manon BRIAUMONT

Textes et danse :  Barbara GOGUIER & Pascale GOUBERT

Musique live :  Éric MARTINEN

Les recherches sont menées au fil des résidences et collaborations de création.

L’équipe en scène peut être amenée à évoluer.

En
coulisses

Montage des textes, mise en scène et chorégraphie : Barbara GOGUIER

Création sonore, vidéo et musicale : Éric MARTINEN

Collaboration musicale : Mathieu GABORIT (aka aYaTo)

Lumière : Jean-Paul DUCHÉ

LE TEXTE

Victor Hugo pensif, ailé, vivant.

Les textes utilisés sont issus du montage « …égaré dans les plis de l’obéissance au vent », réalisé et publié par André Du Bouchet en collaboration avec Madeleine Marion et Redjep Mitrovitsa et tiré de « L’œil égaré dans les plis de l’obéissance au vent » chez Seghers en 2001.

Il s’agit d’une anthologie de textes tirés en majorité du recueil posthume « Océan » de Victor Hugo (« Si je meurs avant d’avoir fini, mes enfants trouveront (…) une quantité considérable de choses à moitié faites ou tout à fait écrites, vers, prose. Ils publieront tout cela sous le titre Océan ») et des procès-verbaux, écrits à plusieurs mains, pendant des séances de communication par les tables quotidiennes réalisées par Victor Hugo et son entourage, pendant leur exil à Jersey suite à l’arrivée au pouvoir de Napoléon III.

Extraits

« Où sont les abîmes, où sont les escarpements? Pourquoi nous contentons-nous des aspects plats de cette terre et de cette vie? Il doit y avoir quelque part des trous effrayants, déchirures de l’infini avec d’énormes étoiles au fond et des lueurs inouïes. »

« On entend au loin
Crier le cabestan d’une ancre qui se lève.
Des chevaux sur la grève
Traînent des chariots chargés de goémons;
Des femmes remuant le sable et le limon,
Passent, la trouble en main et rôdent, jambes nues.
De grands oiseaux blancs vont et viennent dans les nues.
A l’horizon la mer, sans fond comme la nuit. »

« Je vis dans une solitude splendide, comme perché à la pointe d’un rocher, ayant toutes les vastes écumes des vagues et toutes les grandes nuées du ciel sous ma fenêtre; j’habite dans cet immense rêve de l’océan, je deviens peu à peu un somnambule de la mer. Ma pensée flotte et va et vient, comme dénouée par toute cette gigantesque oscillation de l’infini. »